Au cœur de la production, il est le lien privilégié entre la direction et les opérationnels. Il s’assure de l’atteinte des objectifs en contrôlant les coûts, les délais, la quantité et la qualité. C’est aussi le garant de l’établissement et du suivi de l’application des procédures d’opération dans le respect des règles de sécurité et de respect de l’environnement.
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QUE FAIT-IL ?
Avoir un œil sur l’ensemble de la chaîne de production !
L’ingénieur de production possède de nombreuses responsabilités, et maîtrise la production du début à la fin. Il participe à la mise en place des budgets des opérations de production et s’assure de son suivi. Il coordonne et contrôle la planification des étapes de la production. Il fait le lien entre les différents quarts de travail et s’assure que les méthodes d’opérations appliquées soient les mêmes pour tous. Lorsque la production nécessite de nouveaux équipements, c’est à lui que revient la responsabilité de les proposer et de les intégrer.
Deux maîtres-mots : sécurité et qualité !
Il participe activement à la démarche sécurité du département. Il procède donc à des analyses de risque, des audits. Il s’assure de l’impact environnemental des opérations et met en place des actions correctives en vue de réduire celui-ci. Il est le pilote de la démarche d’amélioration continue du procédé.
Quelles sont les qualités essentielles ?
Rigueur et sens des responsabilités
Confronté à des problématiques diverses, l'ingénieur de production a le sens de l'analyse et de la synthèse. La prise de responsabilités, souvent rapide, fait appel à l'esprit d'initiative. C’est un modèle en matière de sécurité. En effet, c’est à lui que l’on s’adresse si un doute survient à propos des standards en matière de Sécurité, Hygiène, Environnement et Réglementation.
Aime le contact
Il travaille en partenariat avec des professionnels issus de différents secteurs et de milieux culturels divers.
Quelle formation ?
La voie classique :
Après un baccalauréat plutôt scientifique, il est nécessaire de préparer les concours des écoles d’ingénieurs de tradition industrielle (exemple Les Arts et Métiers) ou généralistes. Celles-ci se trouvent en métropole, cependant, il est possible de réaliser la « prépa » en Nouvelle-Calédonie, au lycée Jules-Garnier. L’école d’ingénieur dure ensuite 3 ans.
Pour résumer :
Baccalauréat scientifique => Classes préparatoires aux grandes écoles => concours d’entrée en école d’ingénieur.
Les voies « détournées » :
Il existe d’autres cursus qui permettent d’accéder au métier d’ingénieur de production.
• Il est possible de réaliser un BTS technique et ensuite d’intégrer une « prépa » ATS, qui permet de prétendre aux concours d’entrée en école d’ingénieur.
Pour résumer :
Bac général ou technique => BTS=> classes préparatoires ATS=> concours d’entrée en école d’ingénieur.
NB. : la « prépa » ATS existe en Nouvelle-Calédonie. Celle-ci se fait au lycée Jules Garnier.
• Autrement, il existe également la voie universitaire. En prenant ce chemin, il est préférable de s’orienter vers les filières de la gestion de la production.